Six femmes en permanence sur scène dans une pièce difficile et grave, avec quatre hommes en gravitation autour : le pari était grand mais je rêvais de retravailler un jour Transport de femmes de Steve Gooch, pièce que j’avais montée il y a de cela - oh, vingt ans ! - en tant que comédienne. J’en rêvais et les comédiens et comédiennes de Vaillante, très attentifs, très soucieux de justesse et de vérité, me permettent désormais de penser que... ça va le faire... Au final, des moments de travail acharné, de reprises incessantes et souvent (je le sais, mes pauvres amis...) déstabilisantes et épuisantes, entrecoupés de grandes tranches de rigolades. A vous, amis et comédiens de Vaillante, merci de me faire confiance pour vous mener... en Australie.

Deux textes pour une seule femme !

Non, je connais mon texte ! Mais je souffle aux autres...

Super Sexy....

Quoi ma main ?

Elles sont sages... parfois !

Et même parfois, ça dort !

Non, promis, on se concentre...

Allez, à poil !

Ah on fait les malins, hein... Au boulot, les poseurs !

Histoire de pieds...

Histoire de pieds, suite....

Histoire de pieds, fin....

On n’a pas fini de se marrer !

pourtant, juré, la pièce est un drame...

Un drame d’une rare gravité...

Lalà, la schtroumpf lalà, viens schtroumpfer en coeur...

Cinq femmes autour d’un poil.... euh d’un poêle...

T’as vu ma nouvelle manucure, ça jette non ?!

Comment ça ? Mon ragoût est pas bon, il vous plaît pas c’est ça ??

Avec les filles j’ai un succès fou, ouh ouh ouuuuuh....

Si j’avais un marteau.... tralalalala.... mmh, j’y mettrai tout mon coeur....

Allez c’est pô grave !

C’est qui le taulier, hein ?!!

Un jour, mon prince viendra, un jour trala lala...

Qui s’y frotte peut s’y piquer.... gare !